Pratiquer une activité canine ... et si vous vous lanciez ?
Vous avez une activité en tête et vous voulez la pratiquer avec votre chien : c'est parti ! Oui mais quelques conseils peuvent être utiles avant de démarrer.
11/4/202316 min read


Et bien déjà, quelle activité voulez-vous pratiquer ? Parce que pour certaines personnes, pratiquer une activité c’est regarder la télévision en papouillant le chien. Donc là, pas trop besoin de se former, enfin quoique, il est important de comprendre les émotions du chien, et donc d’avoir des bases en lecture du langage émotionnel du chien. C’est ce qui appelé les signaux d’apaisement, pour faire simple.
Oui mais voilà, généralement pour le chien cela ne suffit pas, mais alors pas du tout, car un chien a un grand besoin de se dépenser physiquement et également mentalement. Enfin pas tous les chiens, pour certains, mais ils ne sont pas nombreux, le canapé et un petit tour dans le jardin peut largement suffire. Cela peut être le cas de certaines personnalités canines, ou en fonction de leur capacité physique, notamment pour les chiens âgés.
Mais pour les autres, la première des activités est de leur trouver une activité physique et si possible à l’extérieur des jardins : balade, randonnée, vélo, ou tout sport canin. Parce que se dépenser physiquement fais partie des besoins essentiels du chien (et de nous également). Cela correspond à un besoin de base primordial, et doivent être une priorité si nous voulons des chiens équilibrés. Mais bien souvent, si l’humain se contente juste de tenir la laisse et que le chien suive (voire parfois l’inverse), il n’y a pas de relation avec notre partenaire canin. Donc dépenser son chien est une condition indispensable certes mais pas suffisante. Bien sûr nous pouvons entrer en relation avec le chien lors des balades et profiter de celles-ci pour échanger avec Snoopy.
Donc la première des choses c’est satisfaire les besoins physiques de votre chien, c’est-à-dire, en fonction de lui de quel quantité d’activité physique a-t-il besoin ? Et cette question est importante, car pour certains chiens qui peinent déjà à marcher, il est clair que l’activité va être plus que modéré. Alors que pour d’autres, ils auront un besoin plus intense de dépenses. Il ne s’agit pas de les faire courir des heures non plus, car si vous rendez un chien accroc à cette quantité d’activité, il faut ensuite assumer qu’il en deviendra dépendant. C’est un peu comme les humains qui ont besoin de courir systématiquement, car oui le sport peut agir comme une drogue aussi. Il est important de trouver un juste milieu entre nos possibilités et les besoins du chien et surtout de choisir un chien qui pourra correspondre à notre mode de vie aussi.
Et de plus si l’activité physique est importante, il est aussi important de leur trouver une activité mentale, c’est-à-dire faire travailler un peu leur neurones. Être dans un jardin ne suffit pas, quoique certains chiens vont de fait « s’occuper » et prendre leur rôle de gardien très au sérieux. Des voisins ont une chienne comme cela, une petite malinoise, qui pour s’occuper aboie au moindre mouvement dans le jardin, c’’est-à-dire tout le temps qu’elle est dehors. Au-delà du fait que c’est pénible pour le voisinage (oui à 5 heures du matin ou minuit, et en continu toute la journée c’est pénible !), qu’en est-il de la chienne ? Est-elle confortable avec cela ? Non, car elle est toujours dans un état d’hyper vigilance, et d’excitation ? Imaginez des enfants dans cet état en hurlant tout le temps et voulant tout le temps en découdre avec les autres. C’est plus qu’inconfortable pour le chien !
Donc laisser le chien avoir sa propre activité toute la journée n’est généralement pas une bonne idée, autant lui trouver une activité qui le fasse réfléchir. Et c’est à vous de choisir pour lui : un peu comme un enfant, vous lui proposez des activités en fonction de sa personnalité et vous voyez ce qui lui convient le mieux. D’un point de vue personnel, les activités que je partage avec mes chiens sont de deux ordres : celles de la vie de tous les jours, celles qui font partie de notre vie commune, et les activités liés à des sports canins.
Développer une activité physique et mentale à la hauteur des besoins de votre chien. C'est aussi cela prendre soin de son chien. Rien de tel que d'avoir un chien pour se fixer des objectifs de balades dans des lieux variés avec toute la famille. Et développer des activités de réflexion et qui fassent travailler le mental est également indispensable.
Et cela dépend aussi de la demande du chien, de sa race, de sa personnalité, de sa forme physique, de son âge, etc... Tous les chiens ne sont pas dans la même demande d'activité et certaines races ont été spécifiquement sélectionnées pour avoir une forte demande d'activités. Ainsi prendre un malinois et ne pas les "occuper" mentalement peu vite devenir un enfer. De même, faire des activités avec certains chiens, notamment sur des races dits "primitives " (c'est-à-dire qui n'ont pas été sur-sélectionnées par l'humain) peut s'avérer très complexe. Quand nous voulons pratiquer spécifiquement certaines activités, il est aussi important de choisir le chien qui correspond à cette envie. Cela augmente nos chances de pouvoir nous amuser dans la pratique de l'activité choisie.
Allez c’est parti, vous voulez pratiquer une activité avec votre chien. Vous vous êtes décidé, donc c’est parti ! Oui mais par où commencer ?
Activités physique et mentale : une nécessité pour tous les chiens.
Activités physique et mentale : une nécessité pour tous les chiens.


Pour ma part, un chien n’est pas juste le chien que nous laissons dans le jardin, avec peu ou pas de contact. Mes chiens font partie de ma vie et sont des éléments de la famille à part entière, mais c’est pour beaucoup de familles le cas. Et si je fais des activités avec eux, c’est aussi pour entrer en relation avec eux, pour se connaitre, et pour échanger. Et la première des choses c’est communiquer ! Cela parait bête en le disant, mais apprendre au chien à nous comprendre et comprendre le chien c’est le début de la relation. Imaginez-vous partir dans un pays étranger où personne ne parle la même langue que vous, et vous êtes parachuté là au milieu de ces personnes sans pouvoir réellement échanger. Assez rapidement, vous vous débrouillez et vous essayer de communiquer.
Les chiens apprennent vite et ont une bonne idée de nos habitudes, notre ton de voix, nos humeurs, la signification des mots etc… Ils s’adaptent et pour certains très rapidement, surtout s’ils ont été habitués à interagir de façon amicale et respectueuse avec l’humain. C’est parfois plus complexe pour les chiens plus âgés ou qui ont été peu ou pas en contact avec l’humain, ou de façon peu valorisante pour eux. Et même là les chiens s’adaptent de façon incroyable, il faut juste leur laisser un peu plus de temps. Et nous, l’humain (espèce soi-disant la plus intelligente de notre planète Terre) que faisons-nous ? Ok c’est un peu provocateur, mais la moindre des choses est de comprendre un peu leur fonctionnement et leur langage.
Et pour commencer il est important de connaitre les signaux d’apaisement qui ont été vulgarisé par Turiid Rugas, mais qui sont à l’heure actuelle repris par beaucoup de personnes. C’est un peu le GPS émotionnel du chien même si c’est souvent présenté de façon simpliste, mais c’est un excellent point de départ. Personnellement, je trouve incroyable la richesse de leur communication non-verbale. Et si j’ai une bonne compréhension du chien et de ses émotions, j’avoue avoir été bluffé par la lecture d’une personne qui met des vidéos de son travail avec les chiens à travers la communication. Avec juste des « simples » balades, elle décortique la communication de ses propres chiens vis-à-vis des chiens qui sont là pour être éduqués. Et là, je suis bluffée par sa connaissance de la communication des chiens entre eux. C’est fin, complexe (très !) et les chiens sont foncièrement coopératifs, et avides de communication. Sauf que nous sommes des handicapés de la communication non-verbale dans notre société et que cela demande une réelle prise de conscience de notre part.
Si vous souhaitez vous engager dans une relation et dans des activités avec votre chien aussi minimes soient elles, la première chose à combler c’est la communication ! Et à vrai dire communiquer devrait aussi être essentiel pour l’humain, et c’est pourtant une compétence qui n’est jamais apprise, bien au contraire. Si vous voulez vous améliorer, il est important de développer cette communication, entre vous et votre chien mais aussi avec vos semblables, les humains. Je vous encourage à lire un peu sur la Communication Non-Violente. C’est très intéressant de comprendre, comment il est possible de s’exprimer de façon neutre, sans jugement, et surtout de comprendre nos besoins et les besoins de l’autre être vivant. Mais attention à ne pas tomber dans le piège de communiquer essentiellement de cette façon. Dans un monde idéal pourquoi pas, mais dans notre société, savoir dire non fermement et s’opposer pour se protéger, est tout aussi essentiel (mais il y a des manières de le faire !). Mais connaître les principes et pratiquer certains aspects m’ont considérablement aidés dans ma façon de communiquer avec les chiens et les humains, car en fait cela apprend aussi à être à l’écoute de l’autre et respecter son pont de vue même s’il est différent du nôtre et surtout à communiquer plus efficacement avec soi-même. Car oui, nous avons tous notre propre petite voix qui communique sans cesse avec nous-même.
Apprendre à communiquer c'est aussi apprendre le langage du chien : c'est comprendre SON langage. Les signaux d'apaisement sont la base à connaître. et il st toujours important de se demander dans quel état émotionnel est mon partenaire canin afin de comprendre aussi ce qu'il a à nous communiquer.
Savoir communiquer entre le chien et l'humain.


Concrètement, je parle à mes chiens comme si c’était de jeunes enfants : avec un vocabulaire simple mais avec des phrases, pas toujours mais la plupart du temps. Et vous savez quoi, globalement, cela fonctionne ! Ils comprennent à leur façon. Ok il faut plus ou moins de temps, de répétitions mais plus je pratique et plus ils comprennent mes intentions et même parfois très finement. Je leur dis ce qu’on va faire, ou ce que je ne veux pas qu’il fasse, et bien sûr je les éduque pour obtenir une vie harmonieuse ensemble. Quand j’ai eu Kitsune, elle était habituée au chenil et pas trop à la vie en maison, donc au final elle montait partout et notamment sur la table. Là j’avoue c’est ma limite. A force de lui dire ma désapprobation même quand je ne la prenais pas sur le fait (je ne l’ai jamais vu faire !), et bien elle a compris tout simplement. Ok cela a pris un peu de temps, mais au final cela a été réglé et elle sait que dans la maison, monter sur la table n’est pas envisageable. J’avoue que dehors c’est une autre histoire !
Le plus spectaculaire concerne les soins. J’ai généralement la confiance de mes chiens, mais dans certains cas les soins peuvent être douloureux et non prévus (oui avoir un bois d‘un centimètre de diamètre dans la patte c’est douloureux !). Dib a été confronté à cela et au troisième pansement, il s’est jeté dans mes bras en disant non je ne veux pas. Sauf que ce n’était pas possible, il fallait faire le pansement tous les jours pour éviter toute infection (oui il ne s’était pas loupé !) et c’était douloureux (très !). Le fait de lui dire : « oui mon grand je sais ça va être douloureux, mais nous n’avons pas le choix, et soit courageux, je sais que tu peux le faire » l’a tout simplement rassuré. Cela n’a pas empêché le chien d’avoir mal, mais il a accepté le soin, même douloureux, et nous avons pu faire la suite des soins sans problème. Surtout que le lendemain, il y avait de nouveau le pansement à refaire ! Cela paraît si simple ! Et pourtant des exemples, qui permettent de me dire que ce moyen de communication permet au chien de me comprendre, j’en ai beaucoup. OK ce n’est pas toujours compris finement mais disons que des éléments de compréhension sont acheminés à la conscience du chien, et la répétition permet d’autant plus à ce mode de communication d’être efficace. Cela dépend bien sûr des chiens, mais c’est un excellent moyen de rentrer en communication avec le chien, celui de notre langage. Et les chiens ont une capacité d’adaptation très importante.
Donc pour commencer, rien de plus simple, pratiquez votre langage, habituer votre chien à VOTRE communication mais n'oubliez pas aussi d'apprendre la communication propre à votre chien. Et surtout de la patience et de la pratique ! Mais améliorer et développer sa communication est toujours extrêmement utile et indispensable.
Et si nous parlions un peu plus avec nos chiens ...
Utiliser la nourriture des repas, un moyen simple pour créer une activité pour nos chiens.
Un autre moyen de rentrer facilement dans une activité avec son chien est la nourriture. Soit en variant la prise de nourriture, et là il y a tellement de possibilités actuellement d’enrichissement. Parce que dans la nature, un chien passe du temps à trouver sa nourriture, alors que pour les chiens, en quelques minutes (voire secondes !) la gamelle est engloutie ! Il est possible de mettre la nourriture dans des gamelles qui ralentissent la pris de nourriture, ou de la cacher par exemple. Les moyens « d’occuper » son chien à l’aide de la nourriture sont légions. Disons que ce sujet étant très à la mode, beaucoup d’informations sont disponibles. Personnellement, j’ai toujours pratiqué la prise de nourriture dans des objets à lécher. Pour certains chiens, cette activité était primordiale et représentait un vrai besoin. Au départ, je les mettais dans des os à moelle creux (ce que je déconseille fortement), puis dans des kongs, et maintenant ils ont des jouets et gamelles spécifiques. Là j’avoue que les formes et possibilités sont tellement nombreuses que vous pouvez vous faire plaisir. Mes chiens adorent avoir leur prise de nourriture dans ce type de jouet, que ce soit des croquettes ou encore de la viande ou du yaourt.


Let's play !
Jouer avec son chien est aussi une autre possibilité de faire une activité avec lui. Il y a la fameuse balle à lancer, mais à vrai dire à part être un simple lanceur de balle, c’est assez restreint. En plus d’être parfois dangereux physiquement car le chien fera tout pour récupérer sa balle au détriment de sa sécurité, cela développe l’instinct de prédation chez certains chiens. Et cela peut poser un problème après à l’âge adulte surtout quand le chien courts après les voitures ou les enfants au lieu des balles. Personnellement, je pratique le lancer de balle (sur des chiens adultes) quand le chien ne voit pas précisément l’endroit où elle tombe (et qu’il est obligé d’utiliser son flair pour la retrouver) ou quand il faut jeter la balle loin pour qu’ils aillent nager, mais jamais en simple lancer pour courir derrière, car le risque de blessure est trop important. Mais j’avoue qu’il doit y avoir une case « balle/ballon » dans le cerveau des animaux et des humains, car dès qu’un animal voit une balle, disons que c’est très vite adopté ! Mon premier berger allemand, à deux ans ne savait pas ce qu’était un ballon. Oui à deux ans c’est possible malheureusement, il ne connaissait pas grand-chose de la vie ! La première fois qu’il a vu un ballon, il s’est assis, a regardé cinq secondes, et disons que sa motivation ne laissait aucun doute après ce temps très court ! Balle et ballon ont été adopté en 5 secondes ! Et pour la plupart des chiens c’est très très rapide ! Il suffit d’une fois pour que la balle soit l’objet de motivation numéro 1. Et mes chiens ne font pas exception à la règle (enfin pas tous !).
Jouer avec son chien peut se décliner d’autres façons, notamment dans le jeu du tug où le chien se fait « remorquer » par l’intermédiaire d’un jouet qu’il a en gueule (tug = remorquer). Le jeu du tug est intéressant car il a des règles qui permettent d’apprendre au chien à aimer jouer en premier (et plus nous pratiquons ce jeu et plus le chien aime jouer), et à respecter des règles de contrôle de son impulsivité. S’il est bien mené cela permet de développer un jeu fiable et qui éduque le chien. Mais il est aussi possible de jouer, simplement avec son chien, juste sa personne et soi-même. Et ça chacun peut le développer à sa façon qui lui convient. Et c’est aussi une façon d’apprendre à son chien de gérer sa prise en gueule en lui faisant comprendre que l’humain est fragile.
Si nous avons oublier dans nos sociétés ce que le mot jouer signifie, les enfants et les chiens eux sont à fond dans la notion de jeux. Les chiens ont cet avantage qu'ils nous obligent à retrouver notre âme d'enfance et à jouer pleinement, entièrement ! C'est une bonne excuse pour se lancer dans le jeu 'sil y en avait besoin d'une !).
Et pour le reste, il est possible de choisir une activité précise quelle qu’elle soit, du moment que cela nous plait. J’ai longtemps suivi la page facebook du chien « Momo » où son humain mettait en scène Momo dans des situations où il fallait le trouver sur la photo ou simplement de Momo en action. Malheureusement Momo n’est plus de ce monde mais la page a été tellement populaire qu’elle continue à exister actuellement encore. Mais cela peut être un sport canin, il y en a de nombreux en France. Beaucoup sont ouvertes à des races très spécifiques. Par exemple, il apparait évident que les sports de chasse ou de mordants ne sont pas ouverts à toutes les races. Si l’agility est le sport le plus pratiqué, il nécessite un chien en très bonne condition physique et exclu certaines races qui ne peuvent le pratiquer (d’autant plus que l’agility devient de plus en plus exigent physiquement).
Mais de nouveaux sports se développent et peuvent être pratiqués par la presque quasi-totalité des chiens, car ils sont beaucoup moins exigeants et peuvent être très fun pour les chiens tels que le Hoopers ou le Treibball qui sont des disciplines extrêmement Fun et ludiques ou d’autres un peu plus techniques comme le Dog Dancing. J’avoue que ces deux disciplines me tentent bien actuellement et nous allons nous y mettre plus sérieusement durant le courant de l’année.
Peu importe le sport ou l'activité, trouvez la vôtre, celle qui vous plaît et qui vous rend heureux. Mais n'oubliez pas que cela l^peut demander des compétences de votre part et un certains investissement (mais c'est en fait valable dans à peu prêt tout ce que nous entreprenons !).
Trouver "son" activité à pratiquer que ce soit en loisir, ou en compétition.


Et en fait en faisant des recherches vous pourrez trouver l’activité que vous souhaitez pratiquer sans oublier que votre chien aimera pratiquer, il n’y a que l’embarras du choix. Certaines sont ouvertes à la compétition et d’autres non. Et dans tous les cas, il sera indispensable pour le chien d‘avoir des compétences de base :
De motivation :
parce que le chien doit aussi s’amuser et trouver son compte dans la pratique de l’activité : mais la motivation se développe aussi !
D’autocontrôles :
grâce à des petits jeux, il est possible d’apprendre au chien à contrôle son impulsivité et à ne pas faire n’importe quoi mais être à l’écoute de nos demandes. Bref de ne pas être un simple chien sauvage et fougueux mais un chien « civilisé » qui sait se tenir malgré les tentations.
De proprioception
ou comment utiliser son corps correctement. A la base le chien a à peu prêt conscience de ce qu’il voit, c’est à-dire l’avant mais disons que pour le reste cela reste assez aléatoire. Alors bien sûr le fait même de vivre lui permet de prendre conscience de son corps mais à partir d’exercices simples, le chien peut avoir une conscience beaucoup plus fine de l’utilisation des différents membres ce qui permet de pratiquer les activités plus facilement. C’est une peu comme pratiquer le basket sans s’entraîner à mettre des paniers, cela devient vite limitant.
Des tricks
qui sont généralement en lien avec la proprioception et qui permettent de développer l’habilité du chien mais aussi qui lui permettent d’apprendre à apprendre, et à développer la compréhension de nos demandes.
Ce qui est sympa c’est que quand ces compétences développées peuvent être utilisés pour la quasi-totalité des sports canins, et j’y reviendrais un peu plus concrètement plus tard. Ce sont des compétences de bases qui sont utiles à bien des sports canins et qui permettent aussi d’entrer en relation et de développer les capacités d’écoute du chien.
Développer des compétences de base, ce qu'il est possible d'appeler des "fondations" qui permettront au chien d'être à l'écoute et d'être concentré pour pouvoir faire une activité avec vous, est primordial. Ces compétences de base sont valables pour toutes les activités qu'elles quelles soient et surtout et permettent d'interagir avec le chien plus sereinement, dans tous les évènements de la vie de tous les jours. Avoir un chien c'est aussi l'éduquer pour qu'il passe une vie sereine avec vous.
Développer des compétences utiles pour toutes les activités.
Mais il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » activité, juste celle qui conviendra à votre chien. Je connais des chiens qui ne pratiquent pas de sport canin mais qui partage tout le temps la vie de leur propriétaire et qui sont totalement comblés par cette vie qui peut paraitre simple. Je respecte beaucoup cela, même si personnellement, j’aime beaucoup la relation que je mets en place à travers la pratique des sports canins.
Mais ce qu’il faut comprendre c’est que d’abord et avant tout cela corresponde à nos partenaires canins. Car certaines races ont été conduites spécifiquement pour avoir des activités avec l’homme, et dans ce cas-là ne pas pratiquer d’activité qui nécessite une implication mentale, pourra conduire à des frustrations. Alors que pour d’autres chiens, ce sera le contraire. L’activité devra toujours tenir compte de ce que l’humain préfère, mais aussi ce que le chien aime afin qu’il y ait un vrai plaisir partagé des deux côtés.
Soyez créatif et entreprenant.
Et n’oubliez pas Have Fun !