Objectifs, Motivation et Focus : Les Clés de la réussite dans les Apprentissages

9/21/202415 min read

Quand nous pratiquons une activité canine, l’objectif est d’apprendre des comportements à notre partenaire canin et de pouvoir les répéter sur demande/ordre gestuelle ou verbale. Pour vous donner un exemple : je demande à Snoopy de s’asseoir et … il s’assoit. Et oui c’est aussi simple que cela, enfin … aussi simple, c’est vite dit !

Encore faut-il que Snoopy ait associé la demande « ASSIS » à « je pose mes fesses à terre ». Oui mais c’est quoi la demande « assieds-toi » ?

  • · Pose tes fesses – point

  • · Assieds-toi rapidement

  • · Assieds-toi un temps défini

  • · Assieds-toi jusqu’à ce que je te dise le contraire

  • · Assieds-toi en restant calme et patiente calmement sans bouger les pattes (stabilité physique)

  • · Assieds-toi dès que je te le demande (même à 10 mètres) et pas devant moi

  • · Assieds-toi en gardant les pattes avant fixées

  • · Assieds-toi en gardant les pattes arrière fixées

  • · Assieds-toi et regarde-moi

Et pour vous ? Que veut dire le mot « ASSIS » ?

Pour moi, cela dépend du contexte et de la discipline pratiquée ! Je peux avoir un assis automatique sans ordre (juste le contexte) dans la vie de tous les jours : du type assieds-toi avant que je n’ouvre une porte par exemple, ou quand je leur donne de la nourriture dans la cuisine quand ils sont plusieurs chiens. Mais cela peut être aussi : assieds-toi en basculant ton corps vers l’arrière (sans bouger les pattes arrière), avec les pattes avant le plus possible contre toi, et bien alignées, et attends jusqu’à un autre ordre. Deux contextes, deux objectifs très différents et deux demandes/ordres différents aussi.

Vous l’aurez compris apprendre des tricks qui sont des tours ou des compétences c’est bien, mais encore faut-il que nous ayons une idée précise de ce que nous demandons. Et je travaille beaucoup là-dessus : les objectifs ! Cela parait bête à dire mais c’est pourtant essentiel quand nous voulons faire une activité avec notre chien : avoir une idée claire et précise des objectifs. Pas besoin d’objectifs ultra précis et cela peut être simplement : mon chien est calme quand je suis dans le canapé et que je regarde un film, sauf si je l’autorise à venir ! ou tout autre objectif que vous aurez défini.

Par expérience, et je parle en mon nom, je suis toujours en train de redéfinir mes objectifs. Tout le temps ! Que ce soient les objectifs personnels ou pour les sports canins, ou pour les activités avec mes chiens ; peu importe, je les redéfinis très régulièrement. Et par expérience, je progresse quand mes objectifs sont clairs et précis, et je stagne quand ils sont flous.

Mais parlons chien … et tricks !

Quand j’apprends un nouveau trick à mon chien, je commence par définir mon objectif. Nous allons prendre l’exemple rouler d’un côté ou de l’autre (parce que je suis en plein dedans avec Kitsune et Volt).

Donc je me dis : j’aimerais bien que mon chien roule. Ok je prends ma friandise et c’est parti. Je leurre mon chien et je le mets en position « couchée » : ce qui est plus pratique pour le faire rouler. Puis j’essaye de le mettre « en position couché sur le flanc – t’es mort » pour le faire rouler. Premier problème mon chien refuse et se relève ! Impossible de le faire rouler sans qu’il tombe sur le flanc.

Et là ma demande « roule » se transforme en demande « t’es mort » suivi de « roule » Ok soit ! Donc j’essaye de trouver un moyen de lui apprendre. Une fois qu’il commence à comprendre à se coucher sur le flanc, je vais ensuite essayer de lui faire tourner la tête pour que le reste du corps roule d’un côté. Après de multiples essais, je trouve enfin comment la tête doit tourner pour faire basculer le corps dans son ensemble.

Après entraînement, le chien prend confiance sur les deux demandes. Oui mais je n’ai appris que d’un côté : et pourquoi pas de l’autre ? Du coup ma demande Roule d’un côté se transforme en « roule » et « roll » pour avoir les deux côtés. Donc je réapprends à tomber sur le flanc de l’autre côté, etc.

OK. Mais assez rapidement, les chiens prennent confiance et le font avec joie et bonne humeur ! J’ai eu des chiens qui ont pris tellement confiance qu’il se jetait à terre avant de rouler, voir même qui faisait un bond en hauteur avant de faire un « shplaff » sur le sol et rouler (et j’avoue que j’ai eu très peur ce jour-là). Donc nouvel objectif : « Roule » : signifie « couche toi ET roule sur le côté d’un côté ou de l’autre ».

Et là encore avec la motivation, le roule s’est transformé en un mouvement fait le plus rapidement possible (voir même un mix de roule et tourne avec certains chiens), mais avec une approximation toute relative, alors que je voulais un mouvement le plus droit possible pour pouvoir l’introduire dans d’autres contextes. Donc il a fallu que je trouve une astuce pour régler le problème, notamment avec Kitsune, pour la faire ralentir un peu et qu’elle comprenne ce que j’attendais d’elle.

Et là je n’ai pas parler de mes demandes gestuelles : quand le chien est en face ou à côté de moi etc … Comment je me place, où je récompense, quel signal gestuel j’utilise pour le faire rouler à droite ou à gauche.

De plus, il y a tous les « roule/roll », car il est possible de rajouter de la distance, de le mettre à côté de moi, ou encore de lui demander de s’enrouler dans une couverture, etc… Et c’est d’ailleurs dans ces demandes que le rouler droit est indispensable, mais parfois il faut « réapprendre le roule/roll » et recoder gestuellement cette demande.

Donc vous voyez, ce n’est pas simplement juste « roule » ! Je vous fais part de ce trick que je travaille actuellement, qui est un trick assez simple. Mais avec d’autres apprentissages, comme les positions d’obéissance, c’est autrement plus complexe car à chaque changement de position, cela demande des compétences différentes.

Et quand j’apprends un tout nouveau trick (pour moi) à mes chiens, je sais que, bien souvent, je vais faire beaucoup d’approximation, me retrouver dans des impasses, et recommencer à trouver des solutions. Surtout qu’avec mes clowns, j’en ai toujours un qui m’inventent une variation possible que je n’avais pas prévu ! Et c’est normal ! Cela peut arriver que le trick soit compris rapidement (et du premier coup !) simplement, mais souvent je fais des approximations au départ, puis au fur et à mesure je précise mes objectifs plus clairement. Et parfois avec certains tricks, je décide de l’apprendre d’une toute autre manière car mon apprentissage m’amène dans une impasse.

Je peux apprendre un trick d’une certaine façon et me rendre compte, qu’au fur et à mesure de la pratique, j’ai besoin de plus de précision quand j’augmente la difficulté de l’activité/sport canin pratiqué. C’est le cas du « tourner sur soi-même », le simple trick de base où je suis de plus en plus exigeante dès le départ, car je sais qu’un jour je pourrais lui demander de le faire dos à moi et à distance ou en reculant à 20 mètres de moi.

J'adore les tricks pour cela !

Parce que rien n’est plus simple qu’un trick à voir mais parfois extrêmement complexe à apprendre (surtout avec certains chiens). Mais j’aime bien les défis dans ces apprentissages.

Et voilà que je replace mes fameux « objectifs ». Quels sont vos objectifs quand vous apprenez un trick ? Est-ce apprendre le trick ? ou bien plus ? OK les tricks sont importants quand nous faisons une discipline, les fameux « savoir-faire ». Le chien doit savoir faire un slalom, ou aller au fond du carré etc… mais il y a aussi des compétences essentielles à apprendre.

Pour ma part, le premier objectif est : que mon chien s’engage dans l’apprentissage ! C’est le tout premier objectif ! Mais le plus important dans TOUTE la carrière du chien. Parce que pour mon chien c’est le fameux « Have Fun ! ». Et il a toute son importance.

Donc mon premier objectif c’est que mon chien prenne plaisir dans ce qu’il fait, et s’amuse : et donc apprenne à être « récompensé ». Chaque chien est différent, et chaque chien a besoin d’avoir des récompenses/renforçateurs différents pour valider un comportement.

Pour une question de vocabulaire :

  • · La récompense consiste à offrir quelque chose que le chien aime. Il s'agit de récompenser son partenaire canin pour une action, avec pour objectif de faire plaisir au chien. L'idée est de montrer au chien qu'il a bien fait et de maintenir sa motivation.

  • · Le renforçateur fait référence à un concept plus large et relève des principes du conditionnement opérant. Il s'agit de l'action qui augmente la probabilité qu'un comportement se reproduise dans le futur. D’ailleurs un renforcement peut être positif (ajout de quelque chose d'agréable, comme une récompense) ou négatif (retrait de quelque chose de désagréable pour augmenter un comportement).

Donc ce n’est pas parce que je donne une récompense, qu’il va renforcer le comportement que je veux. Et donc le premier objectif, c’est d’avoir des récompenses qui soient des véritables renforçateurs. Donc les premiers « tricks » c’est apprendre à mon chien à apprécier les récompenses et qu’elles deviennent des renforçateurs. Cela paraît bête, mais c’est tout un programme à développer (et qui dépend de chaque chien). Partons du principe que vous ayez les récompenses que votre chien adore et qui vont lui permettre de renforcer le comportement.

Chaque chien est différent, j’ai trois chiens et trois approches différentes :

  • - Do détestait la nourriture, et lui c’est le jouet à fond ! Si cela va mieux avec la nourriture et s’il apprécie les interactions sociales. Cela reste encore le jouet ! le jouet ! le jouet !

  • - Volt, petit, était « drogué » à la nourriture, pour lui c’était une question de survie pure si la nourriture s’éloignait. Trop ! Et c’est le premier chien que j’ai dû « désensibiliser » un peu sur le sujet de la nourriture, même si cela reste important pour lui (et il est très très sérieux avec !). Mais le jeu prend de plus en plus de place. Et les interactions sociales sont également fort appréciées, et je fais tout pour les développer. Et en fait j’apprécie vraiment cela car je sais que cela va prendre de plus en plus d’importance au fur et à mesure que nous allons travailler ensemble.

  • - Et Kitsune, si elle aimait la nourriture, un peu, et ne jouait pas du tout ! Cela a changé : elle commence à jouer et vraiment apprécier cela, sait prendre de la nourriture comme récompense, même dans des environnements avec distractions. Mais ce qui l’intéresse, ce sont des interactions sociales et utiliser ses pattes le plus vite possible (et toute forme de saut !) : donc avec elle faire certains tricks sont une récompense (et aller « troupeauter » Do) !

Trois chiens ! Trois profils différents ! Et en plus ils ont un peu des profils opposés, avec un petit côté « extrême » à chaque fois, mais chacun sa spécialité. Mais c’est cela qui est intéressant : s’adapter à chaque chien et surtout développer progressivement les renforçateurs pour les équilibrer. Il est important d’avoir le choix d’utiliser différents types de renforçateurs/récompenses en fonction des apprentissages :

  • · soit la nourriture

  • · soit le jouet

  • · soit les interactions sociales

  • · soit d’autres éléments comme aller s’occuper de Do pour Kitsune ou aller nager pour Volt qui sont le Top des récompenses pour eux.

Il ne faut pas se le cacher, c’est une part importante du « travail » avec les chiens, et cela demande du temps, surtout avec les chiots ou jeune chien pratiquant une discipline. Développer les récompenses afin qu’elles soient disponibles en tout lieu ET en toutes circonstances en tant que vrais renforçateurs demandent du travail … et beaucoup de partie de jeux. Si avec certains chiens, cela vient très naturellement, avec d’autres cela peut être un vrai travail et demander beaucoup de stratégies pour arriver à avoir des récompenses/renforçateurs fiables.

Il est vrai que je suis très exigeante et j’ai besoin que ces récompenses soient disponibles en tout lieu et circonstances quand je travaille avec mon chien et ce malgré les distractions. En bref, cela doit devenir l’élément le plus important au monde !

Le deuxième objectif que j’ai en tête :

C’est que le chien s’engage avec moi : le fameux FOCUS. Ce n’est pas simplement me regarder, mais que le chien soit concentré et attentif à mes demandes. Et là encore ce n’est pas si simple en toutes circonstances.

Si le chien aime ses récompenses, il y a des chances que cela l’incite à travailler et rester focus pour les obtenir. Mais si vous l’amenez dans un environnement où il a un intérêt avec les copains, ou les personnes, ou autre (cela peut être un plan d’eau si comme Volt s’amuser avec l’eau est l’élément le plus important au monde) : alors tout s’effondre et votre chien ne vous écoute plus.

Pour moi, le focus est LA priorité quand je commence une séance. Donc si je vais dans un lieu nouveau et que mon chien n’est pas capable de prendre les récompenses, alors je reviens à la case départ : travailler le fait que mon chien prenne les récompenses puis le focus. Et j’aime beaucoup le jeu par rapport à la nourriture, car le jeu peut se développer, et devenir tellement FUN, que le chien oublie sa source de distractions.

Je vais vous donner une anecdote : Do avait presque trois ans, quand je me suis rendue compte qu’il n’était pas capable de jouer au moment où nous devions rentrer sur le terrain d’entrainement du club. Il voulait tellement aller dans cet espace pour travailler/jouer, que le terrain était la distraction suprême. J’avais un travail sur plein d’autres distractions, notamment les humains qu’il adore, mais le terrain était LA super distraction. Il m’a fallu plusieurs séances pour l’engager dans le jeu et le faire écouter mes demandes (focus). Tant que cela n’a pas été fait, je ne suis tout simplement pas rentrer sur le terrain. Et il a appris une leçon importante : le jeu … et l’engagement prime sur tout le reste : quand je demande c’est prioritaire ! Mais c’est tellement important d’avoir cela quand je mets un pied sur un ring d’un sport canin. Surtout qu’avec lui s’il n’y prenait pas de plaisir et bien … il avait d’autres plans ! Do n’aime pas la contrainte de quelque forme que ce soit et il incarne tout à fait le « convaincre plutôt que contraindre ». Dans ce type de contexte, il faut juste un peu (beaucoup !) mouiller sa chemise et recommencer à jouer avec son chien et lui apprendre que c’est cela le plus important. Pas si simple en vrai mais une leçon tellement importante.

Si le chien s’engage dans le jeu ou pour prendre la nourriture alors c’est le premier pas pour avoir le fameux Focus tant recherché. Et pour travailler dans des milieux avec distraction, il suffit de mettre beaucoup de récompenses au départ pour un travail minime et petit à petit augmenter la difficulté :

  • en travaillant un peu plus pour un peu moins de récompenses

  • en choisissant des lieux ou des circonstances faciles dans un premier temps, puis en augmentant la difficulté

  • en augmentant progressivement le temps de travail

  • et enfin en augmentant la difficulté des demandes et des circonstances très progressivement.

Il est évident que certaines disciplines qui vont motiver le chien par leur environnement : comme l’agility, les sports de saisie, le hoopers ou le frisbee sont bien plus faciles quand il s’agit de focus et de motivation. Ces disciplines intègrent des éléments qui peuvent motiver le chien. C’est bien plus complexe pour l’Obéissance ou le Dog dancing pour lesquelles, travailler la motivation par les récompenses et le focus représentent une part de travail importante (voire LA part de travail principale).

Ainsi pour résumer :

  • C’est l’apprendre avec motivation et avec une utilisation raisonnée des récompenses/renforçateurs : savoir choisir la récompense en fonction du trick, la placer à un endroit stratégique pour inciter le chien à faire l’action et la délivrer au bon moment (le fameux timing).

  • · En intégrant des éléments de focus (regard et concentration) dans TOUS les apprentissages : c’est tellement important et pourtant ! À chacune de mes demandes il y a du regard ou de la concentration avant/après.

  • · Avec des étapes simples pour que mon chien réussisse et soit facilement récompensé. Bref qu’il est l’impression que c’est facile ! Cultivons l’optimisme ! Ou autrement dit, quand je construis la pyramide, je fais en sorte que mon chien trouve les première étapes, si simples et fun, qu’il ait envie de toujours s’engager dans l’étape d’après et faire un tout petit peu plus. Et être conscient que cela demande du temps ! Plus mes apprentissages sont clairs pour mon chien et plus il s'engage avec confiance.

Ce n’est pas "juste" apprendre un trick, mais définir avec clarté ces objectifs ! Et plus j’ai une idée claire de mes objectifs et ce que je dois exactement lui apprendre, et plus c’est simple et fluide. Et c’est LE premier pas dans l’aventure d’une activité canine et d’un sport canin. Mais c’est un pas très important car cela construit l’histoire de renforcement entre nous et surtout l’engagement futur de notre chien qui trouvera FUN de s’engager ensemble par la suite.

Les difficultés arriveront bien assez tôt avec les changements de terrain et éventuellement les concours, les distractions, se passer des récompenses, augmenter la durée de travail, etc…. C’est simple sur le papier et pourtant c’est beaucoup plus difficile en réalité. Car chaque chien est différent, et chaque chien apprend aussi différemment : avec certains chiens, nous avons intérêt à passer du temps sur chaque étape, afin qu’elle soit parfaitement intégrée alors qu’avec d’autres, s’il n’y a pas de défi, il s’ennuie. Sans compter qu’avec certains chiens, il est important de ne pas trop répéter alors qu’avec d’autres la répétition fixera le comportement dans la séance. Mais c’est aussi cela qui est passionnant ! Travailler avec le vivant n’est jamais simple et linéaire.

Do et son frisbee

frisbee baveux ... frisbee heureux !

Kitsune et son frisbee

Un frisbee qui a explosé de joie avec elle !

Quand j’écris ces mots il y a une personne qui incarne bien cela actuellement : c’est Roni Sagi avec son chien Rythm qui participe à l’émission « America’s Got Talent ».

Ils sont arrivés tous deux en finale. Pour l’instant il n’y a pas les résultats (est-elle LA grande gagnant ou pas) et en fait peu importe, ils ont déjà gagné ! Ils incarnent tous deux ce que je viens de dire. Rythm est un chien intense et volontaire, certes. Mais surtout elle travaille depuis plus d’un an à faire ces enchainements et à pratiquer la danse avec lui. Elle a des mouvements que le chien aime par-dessus tout, et ils sont très bien « ancrés », dans la mesure où elle les a répétés, et extrêmement renforcé, chaque comportement pour son chien, jour après jour.

Si j’ai hésité à partager cette vidéo, c’est parce que, beaucoup voit ce type de performances en rêvant de faire pareil. Le problème c’est que peu de personnes ont ses compétences de danseuses et surtout un chien aussi intense !

S’inspirer, OUI ! Mille fois OUI ! Mais ce qui est important c'est de trouver SON « pourquoi ? »

et non pas faire l’activité exactement comme elle la fait. Elle a trouvé SON style, et pourquoi ne pas trouver le vôtre de style, quelque soit l’activité que vous faites. Parce que, oui, même avec une activité aussi cadrée que l’obéissance, chacun a son style !

Car si chacun trouvait sa propre façon de s'exprimer avec son partenaire canin, chacun serait à sa façon unique ! Et pour cela il n'y a pas de mystères, il est important de travailler nos compétences certes mais aussi celles de nos chiens. Car quand notre chien a suffisamment de compétences, c'est là où nous avons la liberté de créer notre propre style ! Vous ne pouvez pas arrivés à un haut niveau de compétences sans maitriser les bases.

J’ai donné un exemple en Dog Dancing mais c’est valable pour chaque discipline/activité, et plus il y aura de personnes qui trouveront leur propre style et plus cela enrichira les disciplines. J’en suis convaincue. J’adore la diversité et la créativité ! C’est pour moi LA grande richesse du vivant, même si notre société tend à nous robotiser et nous faire rentrer dans des cases. Et oui je crois que j’ai un esprit de contradiction très poussée.

Au travail ... oups non amusez-vous ! Car une autre grande leçon, c'est que certaines personnes arrivent à un niveau d’excellence dans leur domaine par le travail, certes mais aussi parce qu'elles ont tellement trouvé leur POURQUOI? C’est essentiel car la motivation n’est pas maintenue par la destination finale mais bien par le chemin pour y arriver. Et si la motivation est là … alors le travail devient FUN ! Et c’est essentiel pour travailler et réussir dans les sports canins.

Et si cela paraît si simple et fluide, c’est parce que les heures de travail masquent toutes les difficultés rencontrées sur le chemin. Et pour le prochain article nous parlerons compétences de l’humain car là encore il y a beaucoup à dire !

À très bientôt et

Have Fun !