Et si nous discutions des méthodes pratiquées.
Parce qu'il est important de connaitre les méthodes que la personne pratique. C'est même indispensable de se positionner sur ce sujet pourtant sensible et complexe. Donc explorons ce sujet ensemble pour vous exposer quelles sont mes méthodes.
11/4/202315 min read
Méthode positive ? Vraiment positive ?
Et oui vous vous demandez : est-ce que je pratique LA METHODE POSITIVE et même si je suis à 100% positif !!!! 100% surtout ! Vous comprenez bien qu’à ce ton un peu humoristique la réponse ne va pas être si tranchée que cela. Mais soyez patients et je vais vous expliquer pourquoi je n’aime absolument pas le terme positif !
Commençons par le commencement, souvent quand quelqu’un se rapproche d’un éducateur, il lui demande s’il pratique une méthode particulière. Et généralement la méthode est mise en avant, à travers la présentation de la personne.
Et d’ailleurs, c’est quoi une méthode ? C’est un ensemble de démarches suivies pour parvenir à un but. Ok donc du coup, ce sont un peu les moyens que l’on va mettre en place pour arriver à nos fins qui sont, de faire des activités avec les chiens.
Actuellement, cela se résume grossièrement en trois clans : les positifs et ceux qui tapent sur les positifs (donc qui visiblement ne le sont pas). Et bien sûr Il y a toujours les atypiques (et j’avoue en faire partie) qui pratiquent … peu ou pas de méthode également.
Souvent ce sont des personnes qui ne veulent pas prendre parti pour un de ces deux clans, et surtout qui ne se reconnaisse pas dans le 100% positif). Il y a même un éducateur qui parle de NO méthode, c’est très bien trouvé et je le trouve très pertinent.
Du coup, je vous avoue que personnellement le 100% positif : je trouve cela très contre-productif ! Oui il est important de mettre en avant des méthodes respectueuses de l’humain et du chien, c’est essentiel et ... indispensable ! Donc allons un peu plus loin dans la réflexion.
Le problème a été réglé certes, j’ai pris du recul et les départs sont bien plus zens. C’est juste une situation qui vous montre que la vie est complexe et parfois nous nous enfermons dans des impasses : et oui la gestion des émotions n’est tout simplement pas évidente pour tout le monde pour différentes raisons. Mais personnellement, j’en ai pris conscience : ce qui n’est pas toujours le cas !
... mais la vie nous apporte aussi nos chiens pour que nous puissions nous transformer et évoluer : l'histoire de Dib, ce chien si particulier.
Et pour être honnête c’est d’une certaine façon, un de mes chiens qui m’a permis de prendre du recul sur mes méthodes. Dib a été le chien le plus complexe que j’ai eu à gérer (et j’espère de ma vie) et celui avec lequel j’ai été le plus frustrée. Il m’a fait comprendre ce que « lâcher-prise » voulait dire. S’il était humain, je pense qu’il aurait été diagnostiqué autiste Asperger. A la fois très intelligent, mais avec une incapacité de gérer ces émotions, et donc à ne pas pouvoir utiliser son intelligence. Il savait très bien communiquer et pourtant en était incapable à certains moments (au point de provoquer la colère des autres chiens). Pour ceux qui connaissent, c’est un peu comme Monk (et oui il avait des tocs comme lui à toucher les objets qui étaient à sa portée par exemple). Mais surtout une détermination à faire soi-même et ne pas être aidé : son ostéopathe a dit un jour, alors qu’il galérait à faire ce qu’il souhaitait : « il fait tout pour que je ne réussisse pas ». Et en fait cela le résumait bien. Dib était très complexe puisqu’il ne voulait pas coopérer, s’il n’y trouvait pas son intérêt. Et si vous croyiez qu’utiliser des moyens classiques de conditionnement fonctionnait …. Et bien non ! Dib ne s’« achetait » pas ! C’est le type de chien où plus il était récompensé, et moins cela fonctionnait. C’était à lui de décider s’il adhérait ou pas. Et s’il coopérait et bien disons que c’est toujours à SA façon (et pas à la mienne) ! Et en fait, il comprenait presque instantanément ce que je voulais (avec lui c’était presque de la télépathie tellement il était sensible). Et du coup Dib voulais bien faire une fois (éventuellement !) mais après il faisait l’inverse. Je pensais droite, il allait à gauche ; je lui disais monte, il descendait, etc….
Les croquettes (ou les jouets) n’ont jamais renforcé quoi que ce soit ou presque, car c’est au final lui qui décidait. Pas simple d’avoir un tel chien ! J’avoue avoir beaucoup essayer de trouver des solutions, et c’est là où j’ai essayé de demander conseil à des professionnels, et comment dire … j’ai vite arrêté. Car les conseils «d’être positif » sont venus comme des injonctions qui m’ont vraiment maltraités. Pour certains je ne l’étais pas assez, pour d’autres je l’étais trop, voire je ne comprenais pas grand-chose et surtout je m’y prenais toujours mal si je ne parvenais pas à mes fins !
Il a fallu que je prenne du recul, et cela m’a demandé du temps car toute l’énergie que j’avais, je le passais à essayer encore et encore d’appliquer ce que les personnes me disaient ; bien sûr, sans succès (et en me maltraitant au passage, moi l’humaine indigne de ce chien). Et puis il y a eu aussi des commentaires sur Dib qui forcément n’était pas le « bon » chien pour faire les sports canins (voire qu’il ne valait rien). Et en fait, ce n’est pas une simple histoire de bon ou de mauvais chien (ou humaine !) mais bien d’objectifs que je n’arrivais pas à réaliser pour les sports canins.
Avec lui je n’étais jamais à 100% « positif » puisque certaines choses je devais lui imposer, car il était incapable de coopérer s’il avait décidé que ce n’était pas valable. Alors certes à force, la vie quotidienne s’était adoucit, et très honnêtement, nous avions nos rituels qui lui permettaient d’accepter ce que je lui demandais. Par exemple, je ne lui imposais jamais en premier certaines choses, comme monter en voiture. C’était lui le dernier et ça lui convenait très bien par exemple. Mais j’ai parfois souvent été obligé de lui dire : « c’est imposé, tu n’as pas le choix ! » Et c’était mieux pour lui et moi.
Et si Dib a été complexe, c’est lui aussi qui me fait le plus confiance. Malheureusement, il a dû aller faire des soins pas simples et il m’a montré que la confiance était là. Il savait me faire confiance et que j’étais là pour lui et pas pour lui nuire. Et c’est bien cela qui m’importait.




Petit apparté : il est difficile de choisir des photos pour un tel post donc autant mettre des photos trop mignonnes du gang !
Parlons un peu du mot positif ! J’ai toujours eu du mal avec ce terme car il peut paraitre à la fois simple à comprendre et, en même temps, les limites du terme « positif » peuvent être difficile à appréhender. L’éducation positive chez les enfants est extrêmement à la mode. Il y a de nombreux ouvrages, références pour parler de cette fameuse éducation positive chez les humains mais aussi pour les chiens. Et je vois le terme POSITIF plus comme un courant de mode.
Dans l’éducation canine, il y a également le débat est-ce correct ou pas d’appliquer l’éducation positive ? Les partisans de l’éducation dite positive ou pas ont tendance à se faire la guerre malheureusement pour un terme : « positif ». J’ai même vu un texte qui parlait de péril social à applique la méthode positive avec les enfants !!!! Non mais comme si être positif était un péril dans notre société, car en fait il y a toujours un grand décalage dans notre société entre l’injonction « vous devez être positif » et la réalité (qui est fondamentalement violente à bien des égards).
Bref le mot positif est chargé d’un contexte, lié à notre société, et est finalement juste une construction sociale définie. Et c’est bien cela qui me gêne ! A partir du moment où c’est la société qui la définie, alors il y aura des modes de ce qui doit être fait ou pas ! Et de là il y a peut y avoir un grand nombre de dérives avec des débats d’« experts » ou de « sachants » qui décrètent ce qui DOIT être positif … OU PAS d’ailleurs ! Avec une certaine injonction au bien-être de l’animal qui passe avant tout autre chose (et, malheureusement, bien souvent l’humain est largement mis au second plan).
Un exemple concret : l'utilisation de la cage.
Pour que vous compreniez un peu mieux les enjeux, je vous donne l’exemple de la cage. Bien sûr dans le camp des (ultra ?) positifs la cage n’est même pas envisageable ! Comment mettre des chiens en cage ! Cela ne se fait pas à aucun moment ! Et à l’inverse, il y a les personnes qui disent quand je vais au travail mon chien est en cage toute la journée (même si c’est pendant 8 heures) et il aime cela ! OK ce sont deux extrêmes, et je caricature un peu. Mais à travers cet exemple, les deux clans s’affrontent sans autre forme de nuance. A quoi peut servir la cage ? Qu’est-ce qu’un usage raisonnable et raisonnée ? Quelles sont les circonstances d’utilisation de la cage ? Etc …
Chaman a dû passer un certain temps dans la cage du fait d'un problème de santé récurrent lors de sa croissance.
Et en fait il y a tellement de contexte différents d’utilisation de la cage Est-ce que la cage est adaptée ? Combien de temps est-elle utilisée ? Pour quel motif ? Est-ce que l’utilisation de la cage est acceptable … pour mon chien ? … pour moi ?
De mon expérience personnelle, je l’ai déjà utilisée pour un chien blessé de façon un peu intensive. Je l’utilise pour les transports (et Do actuellement déteste ne pas être dans sa cage, où il se sent clairement en sécurité, dans le véhicule), voire même la nuit dans certaines circonstances. Les cages sont toujours adaptées à l’utilisation et surdimensionnée quand le chien doit y passer du temps. Bref, j’ai réfléchis personnellement à l’utilisation de ce que je peux faire de la cage. Je l’ai fais après avoir discuté avec des personnes utilisant la cage, après m’être renseignée auprès d’utilisateurs divers, après avoir fais mes propres expériences. Mais surtout j’ai adapté ma cage en utilisant mon éthique, c’est-à-dire en pesant le pour et le contre pour le bien-être de mon chien et de ce que je trouvais également acceptable pour moi. Est-ce que j’ai raison d’utiliser la cage ? oui dans certains contextes et non dans d’autres. C’est mon point de vue et il m’appartient.
Si je suis invitée dans un lieu avec un chien qui par exemple a tendance à faire ses besoins la nuit, je n’hésiterais pas à utiliser la cage : c’est, pour moi, une question de respect par rapport aux lieux dans lesquels je vais séjourner. Par contre à moi de faire en sorte que mon chien se sente bien et c’est également de ma responsabilité de faire en sorte que mon chien ne fasse pas ses besoins la nuit (et ce n’est malheureusement pas toujours possible avec certains chiens).
A travers un exemple, je vous montre qu’il peut y avoir des injonctions au « bien » faire de façon positive. Mais ce camp du « bien » est souvent sans discussion possible et à grand renfort d’injonction telle qu’il FAUT, nous DEVONS, etc…
De même dans le mot positif, beaucoup mettent en avant une absence de contraintes. Donc il est souvent positionnée par rapport au mot coercitif, qui clairement utilise des contraintes. Mais là encore il est possible de discourir pendant des heures ! Prenons l’exemple de la laisse : la laisse est une contrainte (et une sacré contrainte pour le chien). Et pourtant il est possible d’arriver à ce que le chien accepte la présence de la laisse, mais pour ma part c’est juste une adaptation à un outil qui reste une contrainte ! De même que la muselière qui est indispensable dans certains contextes.
Molosse lors d'une canirando.
en étant aveugle la laisse était un outil indispensable de communication pour le promener.


Parce que la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille ...
Plutôt que de parler de méthode ou d’outils, car le débat est vaste et sans fin ! Je préfère parler des intentions qui sont derrière. C’est quoi vouloir être en positif : c’est être respectueux du bien-être du chien (et de l’humain car beaucoup ont tendance à oublier cet aspect !). Mais dire « quand tu es en positif, tu ne dois pas faire de mal à ton chien » (que j’ai souvent entendu dire !) et « il est essentiel de respecter le bien-être de ton chien », ce n’est pas tu tout la même finalité.
Parce que la vie étant pleines de rebondissements, cela m’est arrivé de faire mal à mes chiens : oui je ne suis pas à l’abri d’être maladroite ou qu’il y ait des circonstances de la vie particulières. Ok mettre le jouet dans la tête du chien c’est de ma responsabilité, mais cela m’est déjà arrivé (et j’avoue que le pauvre a dû avoir bien mal quand même) ou encore lui marcher sur une patte ou devoir l’amener faire des soins vétérinaires douloureux. Dans ces cas-là, qui ne sont que des contraintes de la vie, je ne suis en aucun cas en positif (même si je fais de mon mieux), et pourtant je ne peux pas faire autrement. Mais je n’ai jamais eu l’intention de leur faire du mal. Et c’est bien ce qui importe.
Et je vais même être provocatrice, une personne qui s’énerve sur son chien (peu importe la circonstance), a-t-elle l’intention de lui faire du mal ? La plupart du temps, non en aucun cas (certains oui le font et là encore nous pouvons discuter du fait qu’ils ont ou non les moyens de faire autrement … ou pas pour certains) ! C’est juste que cette personne n’a pas les moyens de faire autrement dans ces moments-là, et qu’elle est débordée par ces émotions ou qu’elle n’a pas connaissance ou conscience qu’il y a d’autres voies possibles ! Accessoirement, nous nous énervons, parce que globalement il y a un évènement qui ne correspond pas à nos attentes et qu’au final nous perdons le contrôle.
Le problème du mot positif, c’est que dans ces cas-là cette personne a honte car elle n’est pas « positive » : et quand je vois les jugements liés à ce type de situation, je me dis qu’une personne qui se retrouve dans cette situation aura du mal à parler de cet évènement pour trouver des solutions futures.
Je me suis retrouvée dans ce type de situations : dans une période de ma vie, je mettais systématiquement les clés dans un endroit différent chaque jour. Et au moment du départ c’était souvent le drame et je m’énervais … et avec un impact non négligeable parfois sur mes chiens. Ok cela peut paraître bête, mais c’était surtout lié au fait que je ne voulais pas aller travailler et que je reproduisais cette situation encore et encore. Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre cela et surtout trouver une solution acceptable (parce que quand ce n’était pas les clés, il y avait autre chose qui prenait le relais). Mais je vous avoue que systématiquement la honte m’envahissait, ce qui provoquait un stress au départ suivant et du coup, à chaque départ, je n’étais plus moi-même, et cela recommençait. C’était à une époque où je me disais beaucoup d’injonctions du type « tu dois », « il faut » etc…
Cela peut paraitre anecdotique pour certaines personnes (voire même complètement absurde, pour ne pas dire stupide, ou tout autre mot de votre convenance). Mais voilà, quand parfois nous avons des schémas de ce type, il est très difficile de prendre du recul surtout quand il y a de la culpabilité. Et pourtant quelle était mon intention : certainement pas de faire du mal à mes chiens ! Mais la maltraitance était dirigée sur moi finalement et cela éclaboussait mes chiens au passage. Il faut dire que mes chiens comprennent très bien mon état émotionnel et dès que je suis dans une émotion de type colère, peur, ils n’aiment pas du tout. Et en fait, les chiens ont été de très grands régulateurs de mes états émotionnels, et je leur suis éternellement reconnaissante pour cela.


Alors me direz-vous quelle méthode ?
Je vous ai donné ces exemples, pour vous faire voir à quel point la vie peut être complexe, difficile. Et comme j’aime le dire je fais de mon mieux avec les moyens que j’ai. Par conséquent, je pratique une méthode bienveillante et empathique.
Bienveillante : parce que mes intentions sont toujours bienveillantes, c’est-à-dire que je veille à ce que ma moralité soit bonne. Je souhaite le meilleur, le bien, pour mes chiens et moi. Mais le mot positif n’est pas imposé par des normes sociétales mais par ma capacité à distinguer le bien du mal qui intrinsèquement est développé par le fait que je sais dans quel état émotionnel est mon chien ‘c’est de mon devoir d’apprendre à « lire » un chien). Et parfois je peux faire des erreurs. Je les accepte afin d’être plus au clair avec mes intentions dans le futur.
Empathique : parce que j’apprends à lire mon chien et à connaître son état émotionnel sans oublier le mien. Savoir accueillir les émotions de nos compagnons à 4 pattes et les nôtres, c’est l’histoire d’une vie ! Mais si nous sommes sur Terre, c’est clairement pour faire des expériences, et surtout vivre des émotions. Là encore, il y a une injonction des émotions positives, comme s’il ne fallait vivre que celles-ci. Mais la vie est faite de haut et de bas. Et toutes les émotions ressenties ne sont pas « positives », loin de là. Mais comme Sénèque l’a dit : « la vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie ». Accueillir et comprendre toutes les émotions est tellement essentiel et riche d’informations.
Donc voilà c’est dit, je ne pratique pas une méthode 100% positive parce que j’ai bien conscience que je ne pourrais jamais en TOUTES circonstances de la vie le faire. Mais si je pratique une méthode empathique et bienveillante, c’est aussi pour que je puisse prendre conscience de ces moments qui ne sont pas parfaits et les accueillir pour m’améliorer avec un respect mutuel de l’humain et du chien. Car si les humains ne sont jamais parfaits, ils sont parfaits dans leurs imperfections qui les font grandir. Mais il en est de même pour nos compagnons à 4 pattes. Nos chiens sont loin d’être parfaits pour beaucoup !
Et j’ai beaucoup appris de mes « échecs » que je préfère appeler expériences. En fait, la vie m’a donné des chiens très challengeant à ce niveau ! C’est très exigeant car cela demande de toujours se remettre en question par rapport à son propre chien et à soi-même. Mais à chaque fois, nous évoluons sur notre propre connaissance de soi, j’ai toujours que mes chiens étaient les meilleurs outils de développement personnel !
Il n’y a pas de mauvais chien et il n’y a pas de mauvais humain, il y a juste des êtres vivants qui apprennent et font leur expérience. Ce qui ne veut pas dire que certains éducateurs canins sont loin, voire très loin, de mes valeurs et de ma moralité ! Mais pour se faire une idée d’une personne, il suffit généralement de voir comment il traite les chiens ET les humains. Et vous voyez assez rapidement si oui ou non leur moralité et leurs valeurs correspondent aux vôtres. Car certains s’ils se disent positif avec les chiens ont une façon d’aborder l’humain qui est juste déplorable. Si une personne dénigre un autre éducateur ou un humain, alors qu’est-ce que cela dis de lui ?
Pour ma part, je souhaite éduquer ou pratiquer une activité avec une éducation empathique et bienveillante ou convaincre plutôt que contraindre est ma ligne directrice. Car je veux que mes chiens coopèrent au maximum. Et en ayant des consciences que parfois il y a des limites, souvent les miennes par manque de connaissance et de compétences, même si je repousse sans cesse ses limites. Je suis sans cesse en progression mais je ne suis pas une personne parfaite !
Mais quand nous souhaitons aller sur cette voie, et ce que de très nombreux éducateurs dit positifs font, c’est qu’il faut avoir des connaissances techniques, une « boite à outil » qui permettent justement de nous adapter à notre chien. Certains de ces outils pourront être découverts par vous-même mais bien souvent avoir un regard extérieur ou des connaissances acquises va être nécessaire. Ce n’est pas une voie simple, loin de là, mais elle est très gratifiante par la relation que nous pouvons avoir avec nos chiens.
En tout cas félicitations si vous êtes arrivés jusque-là, j’ai eu du mal à exprimer ce que je voulais transmettre, et je ne suis pas si sûre d’y être bien parvenue. Mais je vous encourage à aller sur cette voie de la connaissance de votre chien et de la vôtre, avec empathie et bienveillance. Ce chemin est parfois semé d’embûches mais il est aussi très satisfaisant à chaque réussite que l’on fait car elle fait de nous des personnes plus respectueuses de nous-même et de notre chien évidemment.
En vous encourageant à vous découvrir à travers les activités canines,
Et surtout n’oubliez pas, HAVE FUN !
parce que c’est l’essentiel.